Cette année c’est le Wascana Country Club à Regina dans le Saskatchewan qui accueille l’épreuve dotée de $2,250,000.

Côté français, on y retrouve Céline Boutier, Perrine Delacour et Céline Herbin. Chez les habituées, nos Québécoises A-C et Maude-Aimee, la malagueña Azahara Muñoz, etc… Quant aux qualifiées du lundi où elles étaient 11 concurrentes et 6 forfaits, elles sont quatre dont la Suédoise Louise Stahle, une ancienne Sun Devil d’Arizona State (comme les Emilie Alonso, Carlota Ciganda, Noemí Jiménez, Olivia Mehaffey, Kristel Mourgue d’Algue, Azahara Muñoz, Anna Nordqvist, Linnea Ström, Monica Vaughn et tant d’autres).


24/08, Tour 2: Réorganisation autour de la table des prétendantes, Amy Yang -7 pour le tour assure la Présidence. Si Brooke Henderson s’installe en T2 aux côtés d’Angel Yin, c’est surtout la N°1 mondiale et tenante du titre Sung-Hyun Park avec un bond de 48 places qui vient en T4 se mêler à la conversation alors que Maria Torres, Lydia Ko et Minjee Lee prennent un peu de recul.
Côté Françaises, Perrine avance en T14, Céline Herbien consolide en T39 et Céline Boutier préserve l’essentiel en T57. Resteront également chevaucher avec nous durant le week-end Aza, les Korda et chez les Canadiennes Alena Sharp et Anne-Catherine Tanguay, par contre 13 autres dont Maude-Aimee LeBlanc ont vidé les étriers. Et si la pause de Lexi avait été de trop courte durée?

En T52, 28 candidates dont Céline Herbin, Maude-Aimee, Carlota, Anna, Aza, Anne-Catherine et la tenante du titre campent du bon coté de la frontière; alors que 29 autres dont Céline Boutier, Moriya, Madelene et Nelly en font de même sur l’autre rive. Rien n’est fait!
Un peu d’histoire:

Avec 29 victoires, dont 18 en tant que « Majeur », la rencontre a jusqu’à présent surtout souri aux Américaines, les second (Australie, Corée, Nouvelle-Zélande) ne comptabilisant chacun que 3 trophées. Encore que pour la Nouvelle-Zélande, la gagnante étant d’origine Coréenne, on pourrait envisager l’analyse statistique sous un tout autre angle…

Amateur, elle l’était encore lorsqu’elle récidivera en 2013 (son troisième Open canadien sera acquit en 2015) et claquera un « I don’t care » en réponse au chroniqueur qui lui demandait si elle n’en avait pas marre d’abandonner autant d’argent en conservant son statut d’amateur. Nous étions quelques uns à savoir qu’il ne s’agissait de la part de la gamine d’aucune forfanterie ou d’orgueil mal placé, mais comme elle l’expliqua dans la foulée, de la volonté de s’en tenir à sa seule préoccupation du moment: suivre les recommandations de son père qui souhaitait qu’elle complète de son mieux ses études afin d’assurer ses arrières « au cas où », avant d’embrasser une carrière Pro. Même si nous savons aujourd’hui que ce n’était dans son cas pas nécessaire, il n’en demeure pas moins que ça reste dans cet environnement difficile, une précaution louable.