Blythefield Country Club, Belmont, MI
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16 juin, au final: Victime d’un aller marqué de 3 bogeys Grace Kim va se faire rejoindre au #18 par Lexi Thompson et Lilia Vu et c’est finalement cette dernière qui va remporter le tournoi d’un joli birdie au troisième trou de playoff.
Céline Boutier T53.
15 juin, tour 3: L’Aussie Grace Kim prend ses distances et compte 5 encablures d’avance.
14 juin, tour 2: On a cru un moment que Agathe allait s’en sortir, mais rentrée, elle n’était plus maître de son destin et les dernières parties ont fait ce qu’il fallait pour échapper à la faucheuse, l’abandonnant sur le pré. Mais revenons au sommet où il y a changement de leaders, la native du Mississippi Ally Ewing (née Mc Donald) et l’Aussie Grace Kim arrivées respectivement des T33 et T11 ont pris le pouvoir. Céline Boutier a remonté 24 places en T25 et Aza Muñoz 25 en T63
13 juin, tour 1: 2 bogeys! Mais 7 birdies et 1 eagle, et voilà Alison Lee (la native de L.A. qui passa 1 an et demi chez les Bruins d’UCLA) qui prend le pouvoir (-7) devant une meute de 9 poursuivantes dont Carlota Ciganda, Brooke Henderson et Jennifer Kupcho. Agathe Laisné en T33 (-2) et Céline Boutier T49 (-1). Rien n’est fait, mais on peut tout de même nourrir quelques inquiétudes pour Maude-Aimee LeBlanc et Stacy Lewis.
12 juin, intro: Ce tournoi est disputé à Belmont en banlieue nord de Grand Rapids dans le Michigan depuis sa création en 2014. Cette année, 144 joueuses sont alignées avec contrairement à l’année dernière une représentation sérieuse du TOP 20 du Rolex Ranking.
On va y croiser les Françaises Céline Boutier et Agathe Laisné, mais aussi nombre d’habituées de nos modestes lignes comme Carlota Ciganda, Nataliya Guseva, Brooke Henderson, Maude-Aimee LeBlanc, Stacy Lewis, Aza Muñoz, Lexi Thompson, etc et parmi les invitées Katie Lu une native du New jersey qui vient d’achever sa troisième année chez les Spartans de Michigan State University.
La tenante du titre, qui va le défendre, est Leona Maguire qui se repositionnait dans la course à la place de N°1 européenne.
Un peu d’histoire
La région de la Grand River durant la période sylvicole, cette étape de transition entre les cultures nomades et sédentaires qui couvre pratiquement 3 millénaires, était occupée par des Amérindiens de culture hopewell. Ces Hopewell, comme beaucoup d’autres peuples, construisaient des monticules de terre qui servaient d’enceintes de défense pour certains, de sépultures ou de points de culte pour d’autres.
Alentour des années 1700, sur ces bords de la Grand River, ce sont les Ojibwa (Chippewa), les Odawa (Ottawa) et les Potawatomi qui vont former la Confédération des « Three Fires » et s’installer autour de ce qui allait devenir Grand Rapids. Chasseurs, pêcheurs, cueilleurs et agriculteurs étaient ainsi réunis pour prospérer.
Au début du XIXe siècle, la vie va changer!
En 1806, le Canadien Français Joseph La Framboise et sa femme Magdalene établissent un premier poste de traite de fourrure.
En 1821, le traité de Chicago, donne aux Etats-Unis, le contrôle des terres au sud de la Grand (le cours d’eau le plus long du coin), ouvrant ainsi la région à l’arrivée des colons et au déplacements volontaires ou forcés des Amérindiens.
En 1826, un trappeur, coureur des bois et négociant d’origine canadienne-française, natif de Fort Detroit, Louis Campau, déjà installé à Saginaw, va créer un second poste de traite de fourrure, avec une cabane, un magasin et une forge à cet endroit qui va devenir le village de Grand Rapids en 1838 et une ville en 1850.
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