Sahalee Country Club, Sammamish, WA
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23 juin, au final: Malgré son bogey au #16, suivi d’un double au #17, Amy Yang, la joueuse aux 18 ans de carrière professionnelle, qui petite fille rêvait de devenir championne de golf en apprenant la victoire de Se Ri Park à l’U.S. Women’s Open (son surnom est « Little Se Ri »), remporte son premier Majeur, après, tenez-vous bien: 21 places dans le TOP 10! Céline Boutier termine dans le TOP 20.
Amy Yang en quelques lignes:
Merci à Seoul Sisters et Wikipedia.
Amy Yang est née le 28 juillet 1989 en Corée et si elle débute le golf à 10 ans, c’est surtout après avoir migré avec sa famille sur la Gold Coast en Australie qu’elle va s’y adonner sérieusement, avec un retour sur investissement immédiat puisqu’elle décroche en 2005 le Queensland Amateur Championship. Et dès l’année suivante, l’ANZ Ladies Masters, une épreuve professionnelle du LET où elle se fritera jusqu’au bout avec les Françaises Ludivine Kreutz et Gwladys Nocera (a).
Une victoire qui lui ouvrira les portes du LET avec une exemption de 3 ans, dans un premier temps, à la condition d’être accompagnée par ses parents jusqu’à sa majorité.
A l’automne 2007, elle obtiendra au Qualifying School une partielle sur le LPGA Tour pour 2008.
A ce jour elle comptabilise 6 victoires sur le LPGA Tour, 3 sur le LET, 2 sur le KLPGA et 22 TOP 10 en Majeurs, dont 2 positions de runner-up à l’U.S. Women’s Open et cette victoire au Women’s PGA Championship.
Comme tant d’autres, Amy réside aujourd’hui à Orlando.
22 juin, tour 3: Sarah Schmelzel glisse en 4ème position (-4), dépassée par l’ancienne Cardinal de Louisville Lauren Hartlage et la native de la préfecture d’Osaka Miyū Yamashita (-5), laissant seule Amy Yang aux commandes (-7). Céline Boutier a filé en T25 où elle retrouve 4 collègues dont Brooke Henderson.
21 juin, tour 2: Sarah Schmelzel, la native de Phoenix en Arizona et Amy Yang, celle de Ilsan à 2 pas de Séoul, partagent un pouvoir (-6) laissé libre par Lexi Thompson qui se retrouve en T3 (-4) aux côtés de Jin Young Ko et Hinako Shibuno. Céline Boutier, comme Charley Hull, a perdu 8 places en T12 (-1).
Perrine Delacour et 81 autres joueuses dont Albane, Carlota, Cristie, Gemma, Nataliya, Nelly et Stacy s’arrêtent là.
20 juin, tour 1: On a assisté à un aller tonitruant de Lexi Thompson qui partie l’après-midi c’est ensuite calmée sur le retour pour signer un -4 qui lui laisse un coup d’avance sur Nelly Korda et Patty Tavatanakit. Céline Boutier pointe en T4 (-2) en compagnie d’un aréopage de bonne facture.
18 joueuses bivouaquent au pied des remparts provisoires du cut, dont Perrine Delacour qui va devoir accélérer demain pour rentrer avant la fermeture des portes.
18 juin, intro: 156 concurrentes dont la tenante du titre Ruoning Yin (la native de Shanghai, 20 ans à l’époque) et 8 autres anciennes vainqueurs. Coté Françaises Céline Boutier et Perrine Delacour sont présentes. On suivra aussi Albane Valenzuela, Carlota Ciganda, Leona Maguire et Azahara Muñoz.
Retour sur 2023
A propos du Tournoi:
Créé en 1955 sous le nom de LPGA Championship, il avait vu, dans ses jeunes années, son nom évoluer au gré des partenaires. Jusqu’à ce que en 2015, il soit rebaptisé Women’s PGA Championship lorsque la PGA of America devint partenaire de l’épreuve pour en faire la jumelle du PGA Championship des Messieurs.
Ses premières années furent dominées par les joueuses américaines, jusqu’à ce que en 1968, la Canadienne Sandra Post ne vienne interrompre la série. A compter du milieu des années 1990’s, le défilé des vainqueurs prit des airs cosmopolites, tombant même dans l’escarcelle de joueuses venues d’ailleurs à plusieurs reprises: Laura Davies (par 2 fois), Si Ri Pak (3), Annika Sörenstam (3), Yani Tseng (2), Inbee Park (3).
Coté Françaises, jusqu’au début des années 2000, seule Anne-Marie Palli fit preuve d’assiduité avec en 20 ans pas moins de 16 participations avec des résultats de bonne facture dont un TOP 10 en 1990.
A propos du Club hôte de l’édition 2024
Inséré dans un environnement typique du nord-ouest des Etats Unis couvert de cèdres rouges, sapins de Douglas et autres résineux, Sahalee ouvrit ses portes en 1969 après deux années de travaux menés sous la houlette de l’Architecte américain Ted Robinson Sr. (natif de Long Beach, passé par Berkeley et Southern Cal, aujourd’hui disparu). La structure est composée de 3 parcours de 9 trous de Par égal, les Sud, Nord et Est, qui peuvent être assemblés pour offrir trois 18 trous différents. Les parcours ont été retravaillés par Rees Jones et le club-house d’origine a laissé la place en 2001 à une imposante structure de près de 4000 m2.