fbpx
spot_img

Dernières news

The Masters, Colonel Bob et l’eau fortuite

Cette histoire a été reportée par plusieurs personnes, dont Clifford Roberts bien des années plus tard dans une lettre adressée à Lincoln Werden du New York Times et Cal Brown dans « Augusta National & The Masters ». Si les récits diffèrent légèrement dans la forme, le fond en reste le même et mérite qu’on s’y attarde un instant.

Au cours des premiers Masters, les règles et procédures étaient moins strictes et codifiées qu’elles ne le sont aujourd’hui. De plus le Club avait du mal à trouver des bénévoles compétents pour servir de Commissaires de parcours durant l’épreuve. L’histoire se passe au cours du second ou troisième Masters, la pénurie de Commissaires est telle qu’on fait, sur conseil de Bobby Jones appel à son père Robert P. Jones, que tout le monde connaît sous le nom de « Colonel Bob ». Il est alors affecté à une position entre les trous #11 et #12 où le terrain est dans des conditions difficiles à cause des fortes pluies de la nuit précédant le troisième tour. Un jeune joueur retrouve alors sa balle dans une flaque d’eau et hésitant sur la conduite à tenir, interpelle un Colonel Bob qui n’en sait guère plus, mais n’en laisse rien paraître.

  • « Que dois-je faire Monsieur? »
  • « Tu en es où avec ton score? » questionne le Colonel après un temps de réflexion.
  • « Loin, 18 au dessus » répond le joueur (11 selon une autre source, mais peu importe la tête était sous le PAR).
  • « Bordel, mets un tee! » tranche alors Colonel Bob*…

*Colonel Bob, qui n’était pas Colonel, ce surnom était peut-être une forme de respect envers cet homme de loi au franc-parler. Par contre son fils Bobby le sera pendant la seconde guerre mondiale lorsqu’il quitta l’U.S. Army Air Force en août 1944 (lieutenant colonel). Mais ceci sera l’objet d’une autre brève…

Derniers articles

Publicitéspot_img

ACTUS CIRCUITS