Tout avait si mal commencé! A la pose de midi vendredi, certains, pourtant brillants commentateurs avisés, envisageaient déjà la pire des humiliations, pointant du doigt le mode de sélection local offrant une part « trop belle » aux joueurs n’évoluant principalement que sur l’European Tour.
Mais c’était sans compter sur le génie du vieux renard et capitaine Thomas Bjørn et de la faculté d’adaptation de ses cadres. Le score allait alors évoluer, du cinglant 1 à 3 infligé par les Yankees le vendredi matin nous allions passer par un redressement encourageant pour clôturer 4 – 4 au soir du vendredi.
Le samedi, d’un insolent 4 – 0, les Européens allaient acculer dès le matin les Américains dans les pattes de l’Albatros, portant leur avance à 8 à 4!
L’après-midi s’étant achevée sur des Foursomes partagés 2-2, l’Europe pointe en tête 10-6. Il reste 12 simples et si l’Europe peut passer une nuit à rêver du retour de la Coupe, il convient cependant de prudence garder!
