Jane Park – Un bébé en septembre

Son père, Byung Park, qui restera son entraîneur durant des années, dit qu’elle découvrit le Golf à l’âge de 11 ans alors que l’ayant accompagné au practice elle lui demanda si elle pouvait frapper une balle. Il fut si surpris par la qualité du geste qu’il lui en fit pratiquer une vingtaine d’autres, avec un taux de réussite impressionnant pour quelqu’un qui n’avait jamais touché un club.

Ne soyez pas surpris par l’âge, ce manque d’intérêt, pour les enfants de Pros, pour une activité qui tenait leur papa (ou leur maman) éloigné(e) du foyer familial (et ce n’est pas propre au Golf). Au Golf, j’en ai connu une (qui se reconnaîtra) qui n’acceptera de s’y mettre sérieusement qu’à 13 ans, ce qui ne l’empêchera pas d’atteindre en quelques années le plus haut niveau amateur.

Mais revenons à Jane, car il s’agit d’elle, elle est née à Chicago, dans l’Illinois, le 15 décembre 1986.

Alors q’elle s’adonne à sa nouvelle passion, elle va poursuivre un cursus scolaire en Californie à la Beaumont High School, la Holy Family High School et la Rancho Cucamonga High School.

Ayant décidé avec son père de courir les compétitions amateurs, voire professionnelles, sa scolarité sera compliquée à gérer et son emploi du temps ne lui permettra pas de s’intégrer dans les équipes de ces établissements successifs.

Malgré tout, à l’automne 2005 elle intégrait UCLA et rejoignait les Bruins, toute auréolée de sa victoire à l’U.S. Women’s Amateur 2004.

Chez les Bruins, elle n’y restera qu’un an, car fin 2006, elle passera Pro.

Au LPGA Final Qualifying Tournament de 2006 elle terminait 18e, ratant l’accès au LPGA Tour de 3 places. Elle se retrouvait donc sur le Futures Tour (l’actuel Symetra) avec quelques tournois à jouer sur le grand Tour. Malgré tout et ce n’est pas si mal sur ce LPGA Tour elle terminait 109ème à la Money List. Retournée au Final Qualifying Tournament en décembre, elle le remportait, obtenant un droit de jeu complet pour 2008.

Aujourd’hui, Jane c’est: 10 TOP10 sur le LPGA Tour, 2.858.114 $ de gains mis en banque et une, encore à ce jour, 112e place au Rolex Ranking.

Jane à l’Aberdeen Standard Investment Ladies Scottish Open 2019.

Mais intéressons nous maintenant au deuxième larron de cette histoire, celui sans qui le titre de cette chronique n’existerait pas

Pete Godfrey, c’est son mari depuis 2017. Un Anglais, ancien joueur Pro et désormais Caddie sur le LPGA Tour où il a été sur le sac de plusieurs joueuses dont Ariya Jutanugarn en 2016, l’année où elle remporta son premier tournoi, fut nommée joueuse de l’année et termina première de la Race to CME Globe. On le vit ensuite sur ceux de Lydia Ko, Ha Na Jang, Jessica Korda, avant de revenir sur celui de Ariya.