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Mots croisés sur la Solheim Cup

Mots croisés avec Anne-Marie Palli, la plus Américaine des Françaises (voire des Basques), elle réside à Phoenix en Arizona, fut la première Française de tous les temps à remporter une épreuve gérée par le LPGA Tour. Elle évolue aujourd’hui sur le Legends Tour, est Wrightbalance instructor level 5 et enseigne au Coronado Golf Course de Scottsdale en Arizona.

L’expérience m’a appris à toujours vérifier les informations, à échanger avec des interlocuteurs référents avant de diffuser mes propres interprétations des événements de la vie.

De ma récente conversation avec Anne-Marie il ressort et convient de noter:

  • Le niveau exceptionnel de la cuvée 2021 de la Solheim des deux équipes, qu’il s’agissent du comportement des joueuses ou bien des Capitaines.
  • Qu’il convient de tordre le cou à une vieille croyance que l’on entend de temps à autre, par-ci par-là, et qui insinue que les Américaines font preuve d’arrogance et de mépris envers les Européennes. Il n’en est rien, elles se respectent mutuellement, font partie d’une même famille de professionnelles, se côtoient à longueur d’année, sont très souvent issues du même système universitaire, peuvent être amies et sont parfois confrontées à des situations qu’il faut apprendre à gérer, comme par exemple dans la dernière partie de la dernière édition de la Solheim Cup, où le petit ami d’une des deux joueuses n’était autre que le Caddie professionnel de l’autre. Quand je vous dis qu’elles savent gérer…
  • Une autre croyance qu’il convient de mettre au panier sans plus attendre, concerne l’attitude du public de ce type de rencontre intercontinentale: Il est déjà compliqué d’avoir à gérer son mental face à un public entièrement dédié à votre adversaire (dans le sens sportif du terme) alors que de votre côté vous n’avez tout au plus qu’une poignée de supporters qui ont fait le voyage. Alors oublions je ne sais quelle foule qui serait prête à applaudir à chacun de vos mauvais coups, dans ce genre d’épreuve ça n’existe pas et si d’aventure une exception essayait de confirmer la règle, je vous laisse imaginer le sort qui lui serait réservé… De plus, comme vous pouvez le constater au cours des dernières rencontres les résultats ne semblent pas en adéquation avec le lieu, ce qui démontre la capacité des actrices à faire abstraction de l’environnement.
  • Enfin, petit détail qui vaut son pesant de bonnes augures pour l’avenir: Si il y a quelques années les Européennes étaient perçues comme présentant des faiblesses autour du green. Une situation qui était probablement due à l’interdiction, dans beaucoup de Clubs européens, des coups lobés sur les putting greens, n’autorisant ces coups que sur des zones d’approche où les cibles avaient tout du terrain vague. Aujourd’hui ce point faible tend à disparaître, sous l’effet combiné des bases d’entraînement qui fleurissent un peu partout et probablement pour nombre d’entre elles grâce aux années passées en Universités aux USA.

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