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J’ai vagabondé dans mes souvenirs – Real Club de Golf Guadalmina

1 – Origine

En 1933, Don Norberto Goizueta Díaz, un natif de Peralta en Navarre, arrive avec sa famille à bord de sa goélette, la « Serva La Bari » et jette l’ancre au large de Guadalmina dont il va immédiatement s’enticher, mettre pied à terre et partir à la quête d’informations sur ces terres agricoles situées à l’ouest de San Pedro de Alcántara.

Le « Serva La Bari » dans le port de Palma, Journal de la Marine. Le Yacht. Año 1933.

Il rencontre l’Administrateur du Domaine, Monsieur Robledano (Dont San Pedro a gardé le souvenir puisqu’on trouve un Passage qui porte son nom à deux pas de la Pharmacie Internationale de l’Avenue Marqués del Duero).

Très vite il va se porter acquéreur de la propriété auprès de la Compañía General Azucarera de España.

Le domaine qui couvre une surface de 400 hectares est traversé par la rivière Guadalmina et le ruisseau Del Chopo.

C’est un Cabinet d’Architectes de Chicago qui va être chargé d’y construire sa maison qui sera achevée en 1936, selon une architecture d’inspiration Californienne, en réutilisant des éléments de l’Exposition Ibéro-Américaine de 1929 de Séville, ainsi que du réagencement du corps de ferme qu’il va continuer à se développer jusque dans les années 1950. Pendant la construction de la maison, la famille vivait dans le moulin à sucre.

Pendant près de deux décennies, la ferme produira canne à sucre, maïs, betteraves, en abondance grâce à l’arrosage. Il y avait aussi un élevage porcin et une vigne de muscat.

2 – De l’ocre au green

Puis Don Roberto eut l’idée de construire un Golf, ce qui eut comme effet de faire sourire les locaux qui trouvaient le projet pour le moins farfelu. Car il faut se souvenir que Marbella qui comptait 11.000 âmes au début du XXe siècle était en 1950 plutôt dans une phase de dépeuplement. Alors, un Golf… vous m’auriez dit à Málaga, où il y avait le Parador, pourquoi pas? Mais ici…

Mais Roberto Goizueta, cet homme féru de Golf, de voyages et imprégné des autres cultures du Monde, était un visionnaire.

Il sera suivi par Ricardo Soriano, Marquis d’Ivanrey, son neveu le Prince Alfonso von Hohenlohe et José Banús, à qui l’on doit le port. Ces trois sont considérés comme les promoteurs de Marbella. Mais c’est bien le terrain de Golf de Guadalmina qui dès 1955 avait jeté les bases du boom touristique qui allait déferler sur la région.

En 1959, le premier 9 trous, le SUR était inauguré. Et la même année, l’hôtel Guadalmina doté d’une piscine ouvrait ses portes. C’était parti! L’ancien Président José María Aznar, la famille Goizueta, Olivia Valère, Marisa de Borbón et le journaliste José María García allaient arriver.

3 – Du 9 trous au titre de « Real Club de Golf »


Inspiré par les terrains de golf situés aux États-Unis, Don Roberto avait utilisé ses connaissances d’ingénieur agronome et confiait à Javier Arana (celui à qui on devait le El Prat de 1953 à l’Aéroport de Barcelone) la conception des 9 premiers trous du Golf.

La suite est l’œuvre de Folco Nardi. En 1964, les 18 trous du parcours sud étaient achevés et en 1973 le parcours nord était inauguré.

En 1989, un Pitch & Putt de 9 trous venait compléter l’offre et la Guadalmina Golf S.A. devenait propriétaire-exploitante du complexe sportif.

En 2013, Guadalmina accueillait le Championnat d’Espagne de Pitch & Putt Senior.

En 2008, le Roi d’Espagne, Juan Carlos Ier, élevait le Club au rang Royal.

4 – Une école de Golf exemplaire

Une Ecole de Golf créée sous la houlette de Francisco Hernández Núñez, grâce aux soutiens de Partenaires et de l’engagement sans compter, des Instances Sportives Scolaires et surtout de leur Ministère de tutelle. Cette structure, qui depuis la retraite de Francisco, est conduite par Castor Gómez López, secondé par Elena Peña, David Mencía Gallo et Salvador Ruiz Arias a produit des centaines de jeunes qui gravitent dans le monde du Golf, que ce soit comme Professionnels ou Administrateurs.

Ils portent haut le nom de Guadalmina dans le monde entier, ce sont Azahara Muñoz, Noemí Jiménez Martín, Rocío Sánchez Lobato, Laura Gómez Ruiz, les frères Esther et Ángel Ibáñez, Laura Cabanillas, Sergio Gutiérrez, Casto Gómez, etc

5 – De ces jeunes j’en ai, au cours des années, suivi trois plus particulièrement

Croisée en 2007 – Rocío Sánchez Lobato

Croisée en 2010 – Noemí Jiménez Martín

Retrouvée en 2011 – Azahara Muñoz

A suivre…

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