Baltusrol Golf Club (Lower Course), Springfield NJ
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25 juin, au final: Leona va craquer (+3, -4 total) et c’est Ruoning Yin (la native de Shanghai, 20 ans, déjà vainqueur du DIO Implant LA Open en avril) qui file avec la timbale et les 1.500.000 dollars qui vont avec (-8), Yuka Saso termine à ses pieds (-7) et 5 joueuses dont les Européennes Carlota Ciganda, Stephanie Meadow et Anna Nordqvist se serrent sur la troisième marche du podium (-6). La bonne forme physique de Perrine lui permet de remonter 29 places en T11 (-4)! Céline en concède 18 en T30 (+1).
24 juin, tour 3: Leona Maguire résiste (-7) et assiste du haut de sa tour à la relève des troupes d’assaut parmi lesquelles Jenny Shun, arrivée de la T8, se montre la plus pressente (-6). Céline Boutier qui a laissé quelques plumes dans la bagarre recule en T12 (-1), tout comme Brooke Henderson en T18 (Par). Si Perrine Delacour en T40 (+3) a quelque peu relevé la tête, ce n’est pas le cas de la rookie Samantha Wagner qui continue à s’éloigner du Graal (+5).
23 juin, tour 2: Leona Maguire, partie du #10, remonte 5 places et s’installe seule aux manettes (-5) avec 1 coup d’avance sur 3 candidates. Céline est à l’affût en T8 (-1) avec 7 pointures dont Brooke Henderson et Jin Young Ko, alors que Perrine a filé en T49 aux côtés de la tenante du titre. A ce stade, nul n’est besoin d’être grand clerc pour comprendre qu’il va y avoir du rififi dans la hiérarchie mondiale, car Atthaya, Georgia, Jennifer, Maya, Nelly gisent sur le pré, terrassées par le cut. Parmi les 76 victimes, figurent également: Aza, Charley, Cristie, Gaby, Inès et Dame (DBE) Laura Davies.
22 juin, tour 1: La Sud-Africaine de Paarl, 42 ans, Lee-Anne Pace, partie l’après-midi, d’un sans faute orné de 4 birdies sur le retour, a coiffé les « gamines » à l’arrivée (66, -5). Céline Boutier qui n’a pas côtoyé le parcours aux moments les plus calmes de la journée a rendu un score (70, -1) prometteur. Perrine Delacour suit (Par).
La tenante du titre qui était bien partie, avait viré à la mi-parcours à -2, a ensuite produit 5 bogeys qui l’expédient à la frontière du cut en compagnie de 24 concurrentes dont Aditi, Albane, Cristie et Lydia (+3). Aza est de l’autre côté de cette frontière à +4, Nelly (dieu que la reprise est compliquée) à +5 et Georgia, méconnaissable, en grande difficulté à +8.
21 juin, intro: Deuxième des 5 Majeurs de l’année, nous allons vivre la 69th édition de ce tournoi doté de 9.000.000 de dollars où 156 joueuses sont présentes dont les Françaises Céline Boutier et Perrine Delacour (Pauline est toujours en tête de la liste d’attente).
Outre Céline, le TOP20 du Rolex est au grand complet, Nelly est de retour et la tenante du titre aussi.
La tenante du titre est la native de Busan, In Gee Chun (Dumbo, pour les copines) qui devenait la 4ème joueuse de tous les temps à avoir pointé tout en haut du tableau chaque soir de l’épreuve.
A propos du Club hôte:
Avec l’aide de Wikipedia, Geneanet, LSData, Springfield, Clio, Golf Digest et d’autres, sans qui tout ceci serait difficile à synthétiser.
Nous sommes à une trentaine de kilomètres à l’ouest de New York, au pied des « Watchung Mountains » ces petites crêtes d’origine volcanique qui datent de la période trias-jurassique dont l’altitude de nos jours tourne autour des 200-300 mètres. Une ferme et la maison de campagne attenante étaient propriétés d’un Franco-Suisse d’origine, Charles M. Keller, un avocat qui avait planché sur la Loi sur les brevets de 1836 (la « Patent Act of 1836 » qui donnait au Bureau des brevets la responsabilité d’examiner les demandes pour déterminer si elles étaient nouvelles et utiles) et de Héloïse de Chazournes, la fille d’un marchant, importateur et courtier, d’origine française.
Dans les années 1890’s, leur fils Louis, né en 1857 à Manhattan, très attaché à cette résidence secondaire où il avait passé la plupart de ses étés, remarquant combien ses relations se passionnaient pour le jeu de Golf, fonda le Baltusrol Golf Club dans la propriété familiale. Le nom avait été choisi en mémoire de Baltus Roll, un exploitant d’une ferme qui avait été assassiné en 1831 par deux individus en quête d’un supposé trésor caché.
La conception du parcours fut confiée à l’Anglais George Hunter, le premier parcours ouvrit 9 trous en 1895 et fut étendu à 18 en 1898. Il connut un succès immédiat et l’USGA y organisa des championnats dès ses premières années d’existence.
Le club house fut détruit par un incendie en mars 1909 et sera reconstruit la même année dans le pure style « Tudor Revival » alors à la mode, par Chester Hugh Kirk un architecte membre du Club.
En 1916, Keller fit l’acquisition de nouvelles terres et en 1918 Albert Warren Tillinghast (un natif de Philadelphie, cofondateur de la « Philadelphia School of golf course architecture ») fut chargé de la conception d’un second parcours. Mais Tillinghast suggéra que le « Old course » soit refondu et c’est finalement 2 nouveaux parcours qui virent le jour, le « Upper » et le « Lower ».
A propos du Tournoi:
Créé en 1955 sous le nom de LPGA Championship, il avait vu, dans ses jeunes années, son nom évoluer au gré des partenaires. Jusqu’à ce que en 2015, il soit rebaptisé Women’s PGA Championship lorsque la PGA of America devint partenaire de l’épreuve pour en faire la jumelle du PGA Championship des Messieurs.
Ses premières années furent dominées par les joueuses américaines, jusqu’à ce que en 1968, la Canadienne Sandra Post ne vienne interrompre la série. A compter du milieu des années 1990’s, le défilé des vainqueurs prit des airs cosmopolites, tombant même dans l’escarcelle de joueuses venues d’ailleurs à plusieurs reprises: Laura Davies (par 2 fois), Si Ri Pak (3), Annika Sörenstam (3), Yani Tseng (2), Inbee Park (3).
La meilleure performance française des 10 dernières années est une T7 obtenue par Céline Boutier en 2021.
