Coffs Harbour Golf Club, Coffs Harbour NSW
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16 mars, au final: Manon De Roey remporte l’édition 2025 (la septième victoire professionnelles de sa carrière), l’Anglaise Cara Gainer et la Thaïlandaise Cholcheva Wongras (17 ans) complètent le podium. Nastasia Nadaud T16, Perrine Delacour et Pauline Roussin-Bouchard T31, Camille Chevalier T53.
15 mars, tour 2: Ça bouge au sommet, l’Aussie Sarah Kemp, d’un 62 renverse la table (-8, -10 total) et prend le pouvoir devant Manon De Roey et Darcey Harry (-8). Nastasia Nadaud T10 (-4), Perrine Delacour T24 (Par), Camille Chevalier T52 (+3), Pauline Roussin-Bouchard T60 (+4). C’est fini pour (dans l’ordre d’arrivée) Agathe Sauzon, Céline Herbin, Ariane Klotz et Vanessa Bouvet.
14 mars, tour 1: 3 européennes en tête (la Suédoise Moa Folke, la Galloise Darcey Harry et l’Autrichienne Emma Spitz) (-6). Quant aux Françaises: Nastasia Nadaud T6 (-3), Céline Herbin T18 (-1), Camille Chevalier T55 (+2), Perrine Delacour et Pauline Roussin-Bouchard T88 (+4), Agathe Sauzon T105 (+5), Vanessa Bouvet T126 (+8) et Ariane Klotz 131e (+11).
Intro: 132 concurrentes dont les Françaises Vanessa Bouvet, Camille Chevalier, Perrine Delacour, Céline Herbin, Ariane Klotz, Nastasia Nadaud, Pauline Roussin-Bouchard et Agathe Sauzon.
Un peu d’histoire de l’épreuve

Tournoi créé en 2018 sous le nom de Australian Ladies Classic – Bonville qui sera remporté par Céline Boutier, il ne sera pas disputé en 2021 en raison de la pandémie de Covid-19. Il deviendra Australian Women’s Classic en 2022. Au New South Wales, il était jusqu’à l’année dernière disputé au Bonville Golf Resort, mais cette année on déménage une dizaine de kilomètres plus au nord-est au Coffs Harbour Golf Club.

A propos du Coffs Harbour Golf Club

C‘est dans les années 1940 que le premier tracé de 9 trous prit forme sous le crayon de Carnegie Clark (un natif de Carnoustie en Ecosse, 1881-1959) un Champion de Golf Australien, trois fois vainqueur de l’Open d’Australie, fabricant de clubs et architecte aux nombreuses réalisations.
Aujourd’hui le complexe compte 27 trous, organisés en 3 boucles de 9 trous.
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Un peu d’histoire de cette région et de Coffs Harbour.

Les populations traditionnelles de la région appartiennent au peuple Gumbaynggirr qui occupait la zone depuis des milliers d’années formant l’une des plus grandes nations autochtones côtières de la Nouvelle Galles du Sud. Nation qui s’étendait de la rivière Nambucca au Sud, jusqu’à la rivière Clarence au Nord et au « Great Dividing Range » à l’Ouest.

La première trace de visite d’Européens sur ce lieu qui deviendra Coffs Harbour est laissée par le Capitaine James Cook qui, le 15 mai 1770, inscrivait dans son journal de bord être passé entre la terre et de petites îles rocheuses, qu’il nommera « Solitary Islands ». Le 10 juillet 1779, le Capitaine Matthew Flinders ajoutera 5 nouvelles îles à celles qui avaient été mentionnées par Cook. Mais comme ni l’un ni l’autre n’avaient eu de raison d’explorer plus avant le littoral, Coffs Harbour restera non déclaré pendant 70 ans. Jusqu’à ce qu’un certain Capitaine John Korff vers 1847, à bord de son navire « Brothers » ne soit obligé, lors d’un coup de tabac, de s’abriter sous le vent du promontoire sud et soit suffisamment impressionné par la configuration de ce havre de paix pour décider d’en faire rapport aux autorités.

On dit que les premiers colons étaient des repris de justice qui s’étaient installés sur l’île Muttonbird et qui débarquèrent pour exercer leurs talents de coupeurs de bois. Bois qui était ensuite chargé sur des navires pour être acheminé vers des destinations lointaines. En 1861, ce port rustique prenait le nom de Coffs Harbour. On compta jusqu’à 500 rotations de navires par an, avant qu’en 1865, l’un deux fasse naufrage à cause de l’absence de balisage de l’accès. Nombre de Capitaines refusèrent alors de s’y risquer et il fallut attendre 1878 pour qu’un phare soit construit et complété par la suite par une jetée.

L’arrivée des colons avait eu des effets dévastateurs sur la population autochtone qui était repoussée à la marge des zones envahies et était aussi affectée par l’introduction de maladies européennes telle que la petite vérole ou tout simplement par la luxure. Tout ceci créa des tensions qui ne devaient s’apaiser qu’au début du XXème siècle.
Progressivement, la canne à sucre, les productions fruitières et laitières ainsi que l’extraction de l’or remplaceront l’exploitation du bois. La production de bananes débutée dans les années 1880 à partir de plants importés des Iles Fidji prendra même le dessus sur toutes les autres activités.

Au cours du XXème siècle, l’ouverture de la voie ferrée qui assurera la liaison avec Sydney contribua au développement du tourisme et à la réussite financière de la région.
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