Presented by Acer, Seaview, Bay Course, Galloway, NJ
Leaderboard >>>
11 juin, au final: Partie 3 coups derrière Dani Holmqvist mais avec 5 birdies à l’aller Ashleigh Buhai avait viré la mi-parcours avec 2 longueurs d’avance sur la Suédoise qui avait été rejointe dès le #3 par Hyo Joo Kim. Hyo Joo rejoindra la Sud-Africaine au #11 mais se fera larguer dès le trou suivant et ne la reverra plus. Asleight remporte le 22ème titre de sa carrière professionnelle devenant à 34 ans et 1 mois la gagnante la plus âgée de cette année.
10 juin, tour 2: Dani Holmqvist résiste mais a désormais sur le dos une Hyo Joo Kim qui affiche sa bonne forme du moment, tout comme Atthaya, Georgia, Albane, mais pas les Françaises qui s’arrêtent là! Tout Comme Aza ou Ines qui avait pourtant bien démarré hier.
09 juin, tour 1: 52 joueuses sont rentrées sous le Par avec la très expérimentée mais plutôt discrète Dani Holmqvist (elle courre toujours après sa première victoire sur ce Tour) à leur tête (-7), mais attention, il y a bien 2 douzaines d’affamées aux dents longues qui tournent autour du trône… Quant aux Françaises, Perrine T75 (+1), Pauline T92 (+2), si elles paraissent loin en place, elles ne le sont pas en score et peuvent réagir.
07 juin, intro: Il manque quelques têtes qui sont probablement en train de fourbir leurs armes, physiques et mentales, à l’approche du Women’s PGA Championship. Quoiqu’il en soit, on va y retrouver 144 joueuses dont les Françaises Perrine Delacour et Pauline Roussin-Bouchard. Céline Boutier qui avait remporté l’épreuve en 2021 devenant la seconde Française, 19 ans après Anne-Marie Palli, à inscrire son nom au palmarès ne sera pas là. Alors que la tenante du titre Brooke Henderson, qui après un début de saison tonitruant a perdu quelques places au Rolex et doit ronger son frein, l’est bien, tout comme Georgia Hall et Hyo Joo Kim.
Il faudra garder un œil sur les gamines, Rose Zhang et Chiara Noja, mais aussi sur Maisie Filler (a), une Gator de Florida (en troisième année) qui était venue se friter pour la première fois avec les Pros du LPGA Tour en 2021 au Pelican Championship et qui avait récidivé, ici même, en 2022 au ShopRite LPGA Classic, à chaque fois de manière honorable.
L’histoire du tournoi
C’est un tournoi créé en 1986, connu à l’origine sous le nom de Atlantic City LPGA Classic qui deviendra ShopRite LPGA Classic en 1992 puis The ShopRite LPGA Classic Presented by Acer en 2013. Arrêté en 2006, il avait été remis au programme en 2010. On y compte des gagnantes multi-récidivistes: Betsy King (1987, 1995, 2001); Annika Sörenstam (1998, 2002, 2005); Juli Inkster (1986, 1988); Stacy Lewis (2012, 2014) et Anna Nordqvist (2015, 2016).
La victoire de Anne-Marie Palli
En 1992, Anne-Marie Palli inscrivait son nom au palmarès en venant à bout de Laura Davies de belle manière dès le premier trou de playoff. Elle devenait la première Professionnelle Française et la première Professionnelle Européenne à remporter une épreuve du LPGA Tour (En 1967, quand elle avait remporté l’US Women’s Open, Catherine Lacoste était Amateur, un statut qu’elle n’abandonnera jamais).
En voici l’interprétation du récit paru dans le Boca Raton News du 15 juin 1992:
« Les joueuses sont revenues au trou #18 et Palli a placé sa mise en jeu au milieu du fairway, puis posé son 2nd coup, un fer 7, à moins de deux pieds du trou. Davies a frappé son drive dans les arbres sur la droite, a été courte au second coup, puis a shippé sur le green à 20 pieds du drapeau et mis deux putts. Palli a ensuite rentré son petit putt et a empoché le premier prix. »
A propos du parcours
Comme pour le Mizuho Americas Open nous sommes dans le New Jersey, mais nous avons quitté les bords de l’Hudson pour descendre au sud où nous ne sommes plus coupés de l’Océan Atlantic par l’Etat de New York.
Sur 270 hectares, le Seaview abrite deux parcours:
Le « Bay », qui nous accueille cette semaine, commencé en 1914 par Hugh Wilson, complété en 1915 par Donald J. Roos, restauré plus tard par Bob Cupp. Un parcours aux airs de links à l’écossaise avec de belles vues sur le large, des bunkers profonds, des greens de petites tailles et ondulés.
Le « Pines », qui date de 1929, conçu par William Flynn et Howard Toomey, qui nous emmène dans la forêt, avec de forts dénivelés, joue avec les arbres avec des tracés en dogleg et si les bunkers ont perdu en profondeur par rapport à son voisin, ils gagnent en surface, tout comme les greens.
