Bonville Golf Club, Mid North Coast of New South Wales, Australia.
Le Golf est situé dans la petite localité de Bonville, une dizaine de kilomètres au sud de Coffs Harbour, 520 km de Sydney et 405 de Brisbane.
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07 avril, au final: De nouvelles fortes pluies hier soir ont eu raison du parcours, contraignant les organisateurs a annuler le dernier tour. Nicole Broch Estrup, Pei-Ying Tsai et Jess Whitting partagent la victoire d’une édition qui ne sera pas comptabilisée comme épreuve officielle.
06 avril, fin du tour 1: Nicole Broch Estrup partage la tête (-6) avec la Taïwanaise Pei-Ying Tsa et l’Aussie Jessica Whitting, Agathe et Céline pointent en T23 (-2), Anne-Charlotte et Pauline en T39 (-1), Camille et Nastasia en T58 (Par), Emma en T68 (+1).
05 avril, tour 1: En raison des fortes pluies le premier tour a été suspendu après un grosse heure de jeu et n’a pu reprendre, il continuera demain matin, les groupes déjà sur le parcours reprendront le jeu là où ils se sont arrêtés et c’est donc Nicole Broch Estrup qui est en tête provisoirement. Le tournoi est d’ores et déjà ramené à 36 trous.
Tout simplement pas jouable.
04 avril, intro: 132 candidates dont la tenante du titre, les Françaises Camille Chevalier, Emma Gréchi, Céline Herbin, Anne-Charlotte Mora, Nastasia Nadaud, Pauline Roussin-Bouchard, Agathe Sauzon et deux animatrices de la semaine dernière María José Uribe et l’amateur Justice Bosio.
Un peu d’histoire du tournoi
Créé en 2018, le tournoi était alors remporté par Céline Boutier qui décrochait là sa deuxième victoire sur le LET (après le Sania Ladies Open en 2017). Nous allons vivre la sixième édition, car celle de 2021 fut annulée en raison de la pandémie de COVID-19. La tenante du titre est l’Aussie Breanna Gill
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Un peu d’histoire de cette région et de Coffs Harbour.
Les populations traditionnelles de la région appartiennent au peuple Gumbaynggirr qui occupait la zone depuis des milliers d’années, formant l’une des plus grandes nations autochtones côtières de la Nouvelle Galles du Sud. Nation qui s’étendait de la rivière Nambucca au Sud, jusqu’à la rivière Clarence au Nord et au « Great Dividing Range » à l’Ouest.
La première trace de visite d’Européens sur ce lieu qui deviendra Coffs Harbour est laissée par le Capitaine James Cook qui, le 15 mai 1770, inscrivait dans son journal de bord être passé entre la terre et de petites îles rocheuses, qu’il nommera « Solitary Islands ». Le 10 juillet 1779, le Capitaine Matthew Flinders ajoutera 5 nouvelles îles à celles qui avaient été mentionnées par Cook. Mais comme ni l’un ni l’autre n’avaient eu de raison d’explorer plus avant le littoral, Coffs Harbour restera non déclaré pendant 70 ans. Jusqu’à ce qu’un certain Capitaine John Korff vers 1847, à bord de son navire « Brothers » ne soit obligé, lors d’un coup de tabac, de s’abriter sous le vent du promontoire sud et soit suffisamment impressionné par la configuration de ce havre de paix pour décider d’en faire rapport aux autorités.
Portrait of Captain John Korff, c. 1870
On dit que les premiers colons étaient des repris de justice qui s’étaient installés sur l’île Muttonbird et qui débarquèrent pour exercer leurs talents de coupeurs de bois. Bois qui était ensuite chargé sur des navires pour être acheminé vers des destinations lointaines. En 1861, ce port rustique prenait le nom de Coffs Harbour. On compta jusqu’à 500 rotations de navires par an, jusqu’à ce qu’en 1865, l’un deux fasse naufrage à cause de l’absence de balisage de l’accès. Nombre de Capitaines refusèrent alors de s’y risquer et il fallut attendre 1878 pour qu’un phare soit construit et complété par la suite par une jetée.
L’arrivée des colons avait eu des effets dévastateurs sur la population autochtone qui était repoussée à la marge des zones envahies et était aussi affectée par l’introduction de maladies européennes telle que la petite vérole ou tout simplement par la luxure. Tout ceci créa des tensions qui ne devaient s’apaiser qu’au début du XXème siècle.
Progressivement, la canne à sucre, les productions fruitières et laitières ainsi que l’extraction de l’or remplaceront l’exploitation du bois. La production de bananes débutée dans les années 1880 à partir de plants importés des Iles Fidji prendra même le dessus sur toutes les autres activités.
Au cours du XXème siècle, l’ouverture de la voie ferrée qui assurera la liaison avec Sydney contribua au développement du tourisme et à la réussite financière de la région.
