Nulle intention d’alimenter je ne sais quelle révolution de comptoir, simplement le devoir de verser au dossier quelques détails relevés depuis mon observatoire de vieux retraité.
- Non, le niveau de nos joueurs n’était pas si différent de celui des leurs! Si les Américains étaient mieux placés au Ranking mondial, c’est simplement parce qu’ils évoluent sur le PGA Tour of America, générateur de plus de points pour ce classement, grâce au niveau des dotations.
- Oui, la moyenne d’âge des Européens étaient plus élevées! Mais ils n’étaient pas pour autant physiquement ou psychologiquement usés.
Alors si on cherchait les causes de cet échec ailleurs:
- 8 des 12 joueurs européens évoluent la plus part du temps sur l’European Tour, ce que la qualité des dotations permet, mais qui n’optimise pas la préparation d’une rencontre sur le sol américain, avec un parcours et des greens préparés à l’américaine. Qui plus est, sous le regard d’un public entièrement dédié à son équipe, ce que l’on a qualifié de manque de fair-play et qui n’est en fait que l’expression de leur passion pour leur patrie.
Mais comment font les filles, me direz-vous, elles qui gagnent la Solheim, parfois même la-bas?
- Et bien, elles sont, pour la plupart, à longueur d’année au contact de leurs adversaires d’un tournoi, sur le LPGA of America, car l’Europe n’a pas, du moins jusqu’à des temps récents, eu grand chose à leur offrir en partage d’un point de vue pécuniaire.
- De plus, 8 des 12 joueuses de l’équipe européenne de cette année, étaient issues des Universités Américaines, dont 6 depuis pas si longtemps. Alors la spécificité des parcours, des greens, de l’herbe et le public, elles connaissent. Les adversaires aussi, en dehors du tournoi, ce sont des copines ou tout au moins des collègues de travail.
J’ai dû en oublier… Alors vos réactions sont les bienvenues car tout est bon pour alimenter le débat!